Page 12 - Gesamt_FR_komprimiert
P. 12
Entrée de la maison A l’entrée on remarque la cheminée en bois par laquelle la fumée du fourneau et du poêle circulait. Le bois de la cheminée devait être coupé à un moment précis de l’année. Un maitre charretier de St Johann a écrit vers l’année 1900 « Zeichen zum Holzschlagen und Schwenten » Dans ce document il est recommandé que pour que le bois ne brûle pas il doit être de préférence coupé le 1er mars et après le coucher du soleil. Ce bois était utilisé pour construire les cheminées. Dans le plafond en bois tu peux voir des trous où on passait des cor- des qui servaient à pendre les animaux abattus. Ils étaient éviscérés et découpés en morceau dans l’entrée. Les animaux abattus devaient être immédiatement préparés et si possible sans perte. On peut clairement expliquer l’abattage du porc : Le porc était en général abattu dans le lavoir. Le sang était récupéré dans un récipient et il fallait le remuer sans interruption pour qu’il ne coagule pas. Epicé et relevé de restes de viande on en faisait un plat typique le « Blunzer- gröstl » avec des pommes de terre sautées, ou, on en faisait du boudin noir. Après avoir retiré la peau, le porc était pendu dans l’entrée, puis éviscéré. L’intestin était lavé et utilisé pour faire la peau des saucisses. Les saucisses étaient faites avec les restes de viande. Le gros intestin était aussi lavé (dans la rivière pour éviter de salir l’auge des animaux), coupé finement et préparé en ragout avec différents abats tels que le foie, les reins etc. Le ventre et ra- rement le carré étaient marinés dans un mélange de sel, d’épices de baies de genévrier pour être ensuite fumés dans la cuisine pour qu’ils se conservent. Le rôti de porc, les pieds de porc et les escalopes étaient bien entendu les morceaux préférés. Les gourmets se faisaient plaisir avec les joues (morceau très gras) et aimaient beaucoup ronger les griffes cuites. 10